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Morceaux choisis du 3ème P'tit Déjeuner de la Science

Retour sur le 3e P’tit Déjeuner de la Science : " Des ingénieurs français performants à l’heure de la mondialisation des talents"

Tout d'abord, merci à toutes et à tous de nous avoir suivi tout au long de cette année universitaire et rendez-vous à la rentrée pour la suite des rendez-vous Sciences, éducation et société du Groupe d'école d'ingénieurs INSA.

Promouvoir les carrières scientifiques et valoriser les formations d’ingénieurs «à la française» : telles sont les ambitions du Groupe INSA. A la suite des succès des deux premiers P’tits Déjeuners de la Science (les "femmes dans la science" en décembre 2009 et la recherche face à la mondialisation en mars 2010), le dernier rendez-vous de cette première saison de débats était consacré aux ressources humaines.

Malgré les difficultés de transport liées à la grève, tous les intervenants étaient au rendez-vous et ont débattu des ingénieurs français et d'une question : "sont-ils performants face à la mondialisation des talents ?" devant une audience participative composée de directeurs de grandes écoles et présidents d’universités, professionnels (ressources humaines, ingénieurs...), d’associations et étudiants de Grandes Ecoles (Ecole Polytechnique, École des Ponts ParisTech…) ainsi que les internautes connectés sur le site http://www.ptitsdejeuners-science.com/.

Jean-Claude Lewandowski, rédacteur en chef des Echos Sup et animateur du débat a successivement donné la parole aux intervenants :

Philippe Vivien, DRH d'Areva (dont 40% des 75000 collaborateurs sont des ingénieurs) recrute près 1800 ingénieurs par an. Sur la place de l’ingénieur dans la société, il précise que "la vocation majeure des ingénieurs est de créer des produits, des systèmes, du bien-être en général". Côté évolution de carrière, il considère qu’un ingénieur doit "passer par des fonctions techniques jusqu’a 35 ans, avant d’occuper une fonction managériale".

Stéphane Jobert, DG de Kuribay (cabinet de recrutement) relève que "l’adaptation est l’une des caractéristiques fondamentales de l’ingénieur - ce qui me plaît quand je rencontre un ingénieur, c’est la passion - ce pétillant dans l’œil". Lors d’un recrutement, "ce qui va faire la différence entre deux profils techniques équivalents, ce sont les compétences transversales"

Gérard Duwat, responsable du Conseil national des ingénieurs et des scientifiques de France (CNISF), a présenté les résultats de l’enquête ingénieurs 2010 et décrit une population active, bousculée par la crise mais raisonnablement optimiste.

Marie Thiry, jeune diplômée (promotion 2009 - Département Génie Electrique INSA de Lyon) a présenté son parcours et ses premiers mois dans la vie professionnelle en tant qu’ingénieure maintenance à la SNCF. "Aujourd’hui, j’encadre une équipe de 6 techniciens qui va passer à 15 dans quelques semaines".

Charles Gadea, professeur de sociologie (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) et directeur du Laboratoire Printemps (UMR 8085) insiste sur l’intérêt des sciences humaines et sociales dans la formation d’ingénieur "un ingénieur ne doit pas être seulement savant mais il doit aussi être cultivé – La culture ne peut pas s’injecter, c’est un état d’esprit, de l’ouverture, de la disponibilité…".

Retrouvez l’ensemble des propos des intervenants et des échanges avec le public en vidéo sur http://www.ptitsdejeuners-science.com/
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